Maladie d'Alzheimer: symptômes, causes et traitement

La maladie d' Alzheimer est une maladie dont la principale caractéristique est la dégénérescence de certaines parties du cerveau humain. C'est une démence progressive, d'évolution lente, qui commence à l'âge adulte et dans laquelle les premiers symptômes qui apparaissent sont les défaillances de la mémoire.

Cependant, les défaillances de mémoire ne sont pas les seules à survenir. La maladie d'Alzheimer commence par une dégénérescence des zones du cerveau responsables de la mémoire. Les premiers symptômes qui se manifestent sont les oublis fréquents, l'incapacité d'apprendre et les défaillances mnémoniques.

Lorsqu'on leur a demandé pourquoi la maladie d'Alzheimer se développait dans le cerveau d'une personne, il n'y a toujours pas de réponse. Comme dans toutes les maladies dégénératives, on ignore pourquoi une partie du corps commence à dégénérer à un moment donné.

Cependant, il sait quelque chose sur ce qui se passe dans le cerveau d'une personne atteinte de la maladie d'Alzheimer et quels sont les changements qui font en sorte que les neurones de ce cerveau commencent à mourir.

Le scientifique Braak a montré que la maladie débute dans le cortex entorhinal, s’étend à travers l’hippocampe (principales structures de la mémoire du cerveau humain) et

plus tard, comme s'il s'agissait d'une tache d'huile, le reste des régions du cerveau est affecté.

Mais que se passe-t-il dans ces régions du cerveau? Jusqu'à ce que l'on sache aujourd'hui, la dégénérescence serait provoquée par l'apparition de plaques neuritiques dans les neurones.

Ces plaques sont créées par une protéine appelée b-amyloïde. Une surproduction de cette protéine dans les neurones pourrait donc constituer l'élément pathologique initial de la maladie d'Alzheimer.

Facteurs de risque

À l'heure actuelle, il est généralement reconnu que la maladie d'Alzheimer est une maladie multifactorielle, hétérogène et irréversible, qui nécessite une combinaison de facteurs génétiques et environnementaux pour son développement.

Le substrat de base peut être un vieillissement neuronal accéléré qui n’est pas neutralisé par les mécanismes compensatoires que notre cerveau contient. De cette manière, des facteurs génétiques prédisposeraient seulement la personne à la maladie d'Alzheimer et d'autres facteurs déclencheraient la maladie. Ce sont les suivantes:

  1. L’âge: c’est le principal marqueur de risque de la maladie, de sorte que sa prévalence augmente avec l’âge, doublant tous les 5 ans après 60 ans.
  2. Sexe: les femmes souffrent davantage de cette maladie que les hommes.
  3. Antécédents familiaux de démence: entre 40 et 50% des sujets atteints de la maladie d'Alzheimer ont un membre de la famille qui a ou a eu la démence.
  4. Education: bien que la maladie d'Alzheimer puisse survenir chez des personnes de n'importe quel niveau d'éducation, il existe une augmentation de la maladie d'Alzheimer chez les sujets moins éduqués.
  5. Régime alimentaire: un apport calorique très élevé pourrait constituer un facteur de risque pour la maladie. De même, les acides gras polyinsaturés et les suppléments de vitamines antioxydantes (vitamines E et C) ont démontré un rôle neuroprotecteur pour la maladie d'Alzheimer.

Des statistiques

La maladie d'Alzheimer survient chez les personnes âgées, généralement à partir de 65 ans. Ainsi, l’incidence de cette maladie dans la population générale est faible, environ 2%.

Cependant, chez les personnes âgées, la prévalence atteint 15%, augmentant avec l’âge. Chez les personnes de plus de 85 ans, la prévalence atteint 30 à 40%, constituant de loin le type de démence le plus répandu.

L'impact de la maladie d'Alzheimer dans la famille

La maladie d'Alzheimer et les démences en général supposent un changement remarquable de la dynamique familiale. Il s'agit d' apprendre à vivre avec ... tout en continuant avec la vie familiale, personnelle et sociale.

La personne souffrant de cette maladie cessera progressivement d'être elle-même, perdra la capacité de s'auto-entretenir et aura besoin de soins intensifs.

La première étape que doit entreprendre la famille consiste à identifier le principal responsable du patient, à savoir la personne qui sera chargée d’exécuter toutes les fonctions perdues par le patient.

Le stress dans la famille, et en particulier chez le principal responsable des soins, sera très élevé en raison du choc émotionnel lié à une telle situation, de la surcharge de travail et de la surcharge économique qui impliqueront la présence d’un patient atteint de la maladie d’Alzheimer dans la famille.

Il est donc très important d'avoir une bonne organisation familiale, afin que le principal responsable puisse obtenir le soutien d'autres personnes si nécessaire.

De la même manière, il est important de bien connaître les ressources sociales et thérapeutiques existantes (centres de jour, résidences, groupes de soutien pour les familles, etc.) et de les utiliser de la meilleure façon possible.

Traitement

Si votre première question lorsque vous arrivez dans cette section est de savoir s'il existe un traitement pour guérir cette maladie, la réponse est claire: non, il n'y a pas de traitement capable de guérir de la maladie d'Alzheimer.

Cependant, certains traitements peuvent aider à ralentir l'évolution de la maladie, retarder l'apparition des déficits et améliorer la qualité de vie du patient.

Traitement pharmacologique

Jusqu'à présent, les inhibiteurs de l'acétylcholinestérase (IECA), tels que le donépézil, la rivastigmine et la galantamine, ont montré une efficacité significative, bien que légère, sur les modifications cognitives et fonctionnelles de la maladie d'Alzheimer.

Ces médicaments ont démontré leur efficacité dans le traitement des symptômes d'Alzheimer, mais ils ne parviennent en aucun cas à l'éliminer ou à augmenter les capacités cognitives du patient.

Traitement cognitif

Le traitement cognitif est largement recommandé pour la maladie d'Alzheimer. En fait, si vous êtes atteint de démence, vous êtes pratiquement obligé de faire un travail cognitif pour atténuer vos déficits.

Pour ce faire, il est recommandé d’organiser des ateliers sur la thérapie par la réalité, la réminiscence et la psychostimulation qui travaillent sur différentes fonctions cognitives: attention, mémoire, langage, fonctions exécutives, etc.