Doctrines économiques: contexte historique et caractéristiques

Les doctrines économiques sont des approches qui intègrent les principes techniques et éthiques qui sont théoriquement plus favorables et plus faciles à intégrer au développement d’une société.

Ils portent sur les idées qui ont émergé de l'analyse de l'environnement économique d'une entité ou d'un pays et qui ont façonné les politiques qui régissent les stratégies et les processus orientés vers le développement de l'économie.

Les politiques économiques reposent sur des idées philosophiques issues de réflexions sur la perspective humaine du travail, de modèles de choix rationnels, de la création de facteurs de production, des besoins de l'individu, de modèles de marché, de marketing, de participation de l'État et de les instruments de la planification économique, entre autres aspects.

En grande partie, le développement et l’autonomisation des civilisations sont définis par le processus évolutif de la notion d’économie: du prédateur nomade qui couvrait leurs besoins, consommant les produits existants, passant par le règlement de l’homme qui a donné production, jusqu’à l’émergence du commerce.

L'exécutif actuel a été traduit par l'idée moderne du marchand d'antiquité. Les systèmes économiques ont évolué à partir de ces modèles de transaction, et pendant longtemps, ils étaient tellement organiques qu'il n'était pas question de les étudier et de les analyser séparément.

Contexte et histoire

Pendant longtemps, l'économie a été considérée comme une annexe d'autres sciences et disciplines telles que la philosophie, le droit et la politique. Ce n'est qu'au XVIIIe siècle qu'il a commencé à être considéré par les penseurs comme un système d'idées indépendant.

Différentes doctrines sont ensuite apparues, fondées sur des théories économiques fondées sur les caractéristiques des sociétés et de leurs ressources, appuyant les politiques de l'État visant à établir des systèmes économiques renforçant leurs finances.

De cette manière, il était possible de consolider leurs progrès et, par conséquent, l'individu était autorisé à couvrir ses besoins essentiels et à bénéficier d'une qualité de vie.

Les doctrines économiques sont apparues comme une réponse des penseurs à la dynamique du développement des sociétés.

Âge antique

À cette époque, les idées sur l'économie étaient simples et très basiques. Ils se sont attachés à identifier le meilleur moyen d'accéder aux biens pour répondre à la demande collective.

Si nous considérons les auteurs de ce moment, le texte La République de Platon suggère une idée valable sur la manière dont l'événement économique a été conçu dans la ville idéale. Cependant, c'est Aristote qui a fait des pas en avant dans le domaine de la pensée économique grâce à ses œuvres The Politics and Ethics .

Aristote et d'autres penseurs ont établi des différences entre le commerce licite pour l'échange de produits et le commerce illicite, qui ne visait que le profit. Ces thèmes ont jeté les bases de la science économique.

Ce philosophe a défini l’économie comme une science dont l’objectif était l’administration et l’utilisation des ressources pour répondre aux besoins de l’individu.

Après des siècles de colonisation, de guerres et d'errance, de nombreuses civilisations se sont organisées en sociétés qui ont établi des liens internes et externes par le biais d'échanges commerciaux et de la découverte de routes leur permettant d'accéder à des produits alimentaires, à des biens et à des services. qui étaient basiques et rudimentaires.

Aspects à l'origine des doctrines économiques

-Il avait marqué la différence entre riches et pauvres.

-Beaucoup de gens ont rejeté l'idée de propriété.

-La vie et la société dues étaient soumises à l'idée de piété et de justice.

-Il était impératif de mettre fin aux abus et à l'usure.

L'évolution historique des sociétés a montré que chaque groupe humain devait s'organiser et identifier les mécanismes permettant de résoudre efficacement leurs problèmes économiques.

Viennent ensuite les systèmes dits économiques, qui permettent le développement de structures socio-économiques organisées qui donnent une nouvelle orientation aux échanges commerciaux et jettent les bases des théories et des méthodes économiques.

Ces théories ont été promulguées en fonction des ressources et des caractéristiques socioculturelles des individus et peuvent être perçues comme un signe de l'évolution de l'homme.

Moyen-Age

A cette époque, la pensée économique avait ses fondements dans la philosophie scolastique et dans le développement du féodalisme. Certains penseurs, comme saint Thomas d’Aquin, ont introduit de nouvelles idées et concepts sur le prix et le profit, le profit et l’usure, notamment.

Le penseur et mathématicien Nicolás Oresme a considéré le commerce comme une source légale de profit et a condamné la falsification de la monnaie.

De son côté, l'économiste arabe Ibn Khaldoun a présenté des concepts et des propositions précieux concernant la valeur et le travail, les prix et la demande, la richesse en tant qu'élément social et le rôle de l'État en tant qu'entité centrale du développement économique.

Il a également analysé les aspects des dépenses sociales et des impôts, leur répartition et leur réglementation par l'État.

À l’ère moderne ont émergé les idées et les théories économiques qui ont transformé le destin de l’homme, des sociétés et de la planète.

Principales doctrines économiques et leurs caractéristiques

Les doctrines économiques sont apparues comme une réponse des penseurs de l’époque au comportement des sociétés face au phénomène commercial, ainsi qu’à la nécessité d’englober dans un système organisé toutes les activités inhérentes au développement économique des nations.

C’est ainsi que les grands théoriciens ont discuté des idées qui guideraient le mouvement économique des sociétés en fonction de leurs caractéristiques et de leurs ressources, en proposant des formes d’organisation conformes à ce qu’ils estimaient devoir faire l’objet d’une telle activité.

Nous décrivons ici les théories économiques les plus importantes de l'histoire:

Doctrine mercantile

Il est apparu en Europe au cours du quinzième siècle. Il s'est concentré sur l'idée de renforcer les États monarchiques et d'enrichir la classe bourgeoise commerciale. De cette manière, l’État a joué un rôle important dans la conduite de la politique économique.

Représentants en vedette

-Antonio Serra.

-Juan Bautista Colbert.

-Williams Petty.

-Tomas Mun.

Doctrine Physiocratique

Cette doctrine est apparue au cours du XVIIIe siècle en opposition à des approches antérieures telles que les idées féodales, les mercantilistes et les lois de la bourgeoisie économique.

Il a exposé la notion de libéralisme économique et a essayé de préserver les intérêts des fiefs de l'époque.

Représentants en vedette

-Jaques Turgot.

-Francis Quesnay.

Doctrine classique

Elle est née dans le cadre de la révolution industrielle et s’est opposée à l’anachronisme des idées de la doctrine physiocratique, ainsi qu’à la doctrine mercantile. Il a proposé le travail comme source de richesse et a assuré que sa segmentation augmenterait la productivité.

Il a proclamé l'autorégulation du marché et l'octroi efficace des ressources grâce à la méthode du prix.

De même, il a proposé la répartition des biens entre les classes ouvrières, capitalistes et propriétaires terriens. Il a également défendu la théorie selon laquelle l'entreprise privée assurait la vie économique d'un pays.

Représentants en vedette

Adam Smith.

-Robert Malthus.

-Jean Batiste Say.

Doctrine socialiste

Il a fait son apparition au milieu du XIXe siècle, lorsque le capitalisme s'était déjà établi en Europe, montrant clairement deux classes sociales: le capitaliste et le prolétariat.

Leurs exposés visaient à expliquer la situation de l'exploitation et de la misère de la classe ouvrière.

Il a reconnu le travail comme générateur d’une valeur qui doit être répartie entre les travailleurs. Il a également affirmé que la classe ouvrière exploitée était celle qui générait la richesse dont s'opposait la classe de l'oppresseur, laissant les dépossédés dans la misère à cause de la notion de propriété privée.

Il a affirmé que, en supprimant la propriété privée, l'antagonisme de classe disparaîtrait, donnant naissance à la propriété sociale dans les moyens de production.

Représentants en vedette

-Karl Marx.

-Friedrich Engels.

-Jose Carlos Mariátegui.

École néoclassique

Il est apparu lors de la deuxième édition de la révolution industrielle européenne et nord-américaine. Il a essayé d'adapter les principes du socialisme scientifique et a salué le libéralisme économique comme un signe d'équilibre constant.

Il a promulgué la thèse de la structuration des prix et de l'analyse de la microéconomie. Il a également introduit les mathématiques dans les études économiques et proposé une théorie sur la concurrence médiocre.

Représentants en vedette

-Karl Menger

-Williams Jevons.

-Leon Walras.

Alfred Marshall.

École keynésienne

Il a été créé à la suite de la crise capitaliste de 1929. Il a tenté de résoudre le chômage chronique et la chute de l’économie sous un angle macroéconomique, produit de la monopolisation capitaliste du marché.

Il a créé la théorie macroéconomique et la théorie de la demande effective. Elle supposait la participation de l’État au processus économique et utilisait la politique budgétaire pour remédier au déclin de l’investissement en période de crise.

Représentant en vedette

-John Maynard Keynes

École monétariste

Dans ses postulats, l'impact des mesures économiques sur la population était considéré comme une variable peu importante à court terme, car ses avantages à long terme le compenseraient par les avantages sociaux qui en résulteraient.

Sa théorie essentielle est que le phénomène monétaire de l'inflation devrait générer des solutions dans le cadre d'une politique monétaire stricte.

Il propose catégoriquement de limiter la participation de l’État à l’économie de marché. De même, il suggère de réduire les dépenses publiques après la restructuration de l'appareil d'État et affirme que l'inflation peut être régulée en contrôlant la masse monétaire.