Protocoles environnementaux: en quoi ils consistent et principaux protocoles internationaux

Les protocoles environnementaux sont une série d'accords internationaux visant à améliorer les conditions environnementales dans le monde. Ils cherchent à prévenir et à réduire les impacts des actions humaines sur l'environnement.

Ce sont des documents anti-gouvernementaux qui ont un support légal. L'Organisation des Nations Unies (ONU) et l'Organisation mondiale du commerce (OMC) jouent un rôle fondamental dans la mise en œuvre de ces protocoles. Le respect des protocoles environnementaux est une obligation pour les pays signataires de s’engager dans le projet.

Le protocole sur la protection de l'environnement du traité sur l'Antarctique, le protocole sur les composés organiques volatils, le protocole de Kyoto et le protocole de Montréal font partie des traités qui ont été adoptés pour améliorer les conditions environnementales.

En outre, certains protocoles établissent les responsabilités de chaque pays signataire quant au respect des mesures stipulées dans le traité.

Qu'est-ce qu'ils sont

Importance du droit international

Le droit international est défini comme l'ensemble des règles contraignantes, des accords et des traités entre pays. Lorsque des États souverains créent un accord (contraignant et exécutoire), on parle de droit international.

Les pays du monde se rassemblent pour établir des règles communes afin de faire bénéficier leurs citoyens; ainsi que la promotion de la paix, de la justice et des intérêts communs.

Le droit international est associé aux droits humains de tous les citoyens, au traitement des réfugiés, aux poursuites pénales pour crimes internationaux, à la revendication de territoires, au traitement équitable des prisonniers, à la préservation de l'environnement et à une multitude de sujets qui bénéficient les habitants du monde.

Accords environnementaux

Les protocoles environnementaux, ou aussi appelés accords internationaux sur l'environnement, sont un type de traité lié au droit international visant à atteindre un objectif environnemental.

Il s’agit d’une série de documents intergouvernementaux (avec appui juridique) ayant pour objectif principal de prévenir ou de gérer les incidences des activités humaines sur les ressources naturelles.

Les Nations Unies (ONU) et l'Organisation mondiale du commerce (OMC) sont des organisations intergouvernementales clés dans la mise en œuvre de ces accords.

Les Nations Unies publient un recueil de questions relatives à la diversité biologique, aux produits chimiques et aux déchets, au climat et à l'atmosphère; comme l'Organisation mondiale du commerce, qui promeut les politiques commerciales et environnementales et promeut la protection et la préservation de l'environnement.

La plupart des traités sont obligatoires et conformes à la loi de tous les pays qui ont officiellement confirmé leur participation à l'accord.

Principaux protocoles internationaux

Protocole sur la protection de l'environnement du Traité sur l'Antarctique

Le Protocole environnemental sur l'Antarctique, dans son nom plus étroit, était un traité entré en vigueur le 14 janvier 1998 dans la capitale espagnole, Madrid.

L’objectif de cet accord est de fournir une protection complète de l’environnement antarctique. On estime que d'ici 2048, il sera ouvert pour une nouvelle révision.

Dans le protocole, une série d'articles ont été rédigés, auxquels les pays concernés sont tenus de se conformer, parmi lesquels l'interdiction de toute activité liée aux ressources minérales qui n'est pas uniquement à des fins scientifiques.

Un autre article exige que les États membres soient préparés aux actions d’intervention d’urgence dans la région.

Jusqu'en mai 2013, le protocole avait été ratifié par 34 des pays membres, alors que seulement 11 ne l'avaient pas encore fait.

Protocole de composés organiques volatils

Le Protocole à la Convention de 1979 sur la pollution atmosphérique transfrontière à longue distance, relatif à la réduction des émissions de composés organiques volatils ou de leurs flux transfrontaliers. Entré en vigueur le 29 septembre 1997.

Ce programme fait partie de la Convention sur la pollution atmosphérique transfrontière à longue distance.

Il vise à contrôler et à réduire les émissions de produits chimiques organiques présentant une pression de vapeur élevée à des températures stables. Avec cela, il vise à réduire les flux transfrontaliers afin de protéger à la fois la santé humaine et l'environnement.

Il a été achevé en Suisse et a réuni 24 pays, dont l'Autriche, la Belgique, la Bulgarie, la Croatie, la République tchèque, le Danemark, la Finlande, la France, l'Allemagne, la Hongrie, l'Italie, l'Espagne, la Suède et la Suisse.

Protocole de Kyoto

Le protocole de Kyoto à la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques a été adopté dans la ville de Japon en décembre 1997 et est entré en vigueur en février 2005.

C'était un traité international visant à réduire les gaz polluants responsables du réchauffement climatique. Lors de son entrée en vigueur, 41 pays et les États membres de l'Union européenne devaient réduire leurs émissions de gaz à effet de serre.

En 2015, le protocole de Kyoto a été remplacé par un accord global visant à limiter l'augmentation de la température moyenne mondiale à un maximum de 2 ° C.

Protocole de montréal

Le Protocole de Montréal relatif à des substances qui appauvrissent la couche d'ozone est un traité international adopté le 16 septembre 1987.

Son objectif était de réguler la production et de réduire l'utilisation de produits chimiques contribuant à la destruction de la couche d'ozone de la Terre. Il a été signé par 46 pays. Cependant, il compte actuellement 200 signataires.

Le Protocole de Montréal est entré en vigueur le 1 er janvier 1989, mais il a continué à être modifié afin de réduire et d'éliminer l'utilisation de chlorofluorocarbones et de halons.

Protocole de Cartagena sur la biosécurité

Le Protocole de Cartagena sur la prévention des risques biotechnologiques relatif à la Convention sur la diversité biologique est entré en vigueur en 2003.

Il s’agit d’un traité international qui vise à protéger la diversité biologique des risques que posent les organismes génétiquement modifiés par le biais de la biotechnologie. Ces organismes ont été utilisés pour produire des médicaments et des aliments comportant des modifications génétiques.

Le protocole stipule que les produits résultant de modifications génétiques doivent comporter une série de précautions et permettre aux pays d’établir un équilibre entre la santé publique et les avantages économiques.

Le Protocole de Cartagena sur la prévention des risques biotechnologiques peut même interdire l’importation d’organismes génétiquement modifiés, s’il les considère comme dangereux.